Nos conseilles pour votre Stratégie de Décarbonation

Pour une flotte de véhicules légers, un des premiers niveaux de transition énergétique est de se procurer des véhicules hybrides non rechargeables (HEV ou mHEV, en fonction de la puissance de l’hybridation électrique). Il s’agit souvent de véhicules à moteur thermique (ICE) essence auxquels un moteur électrique additionnel vient apporter un supplément de puissance dans certaines situations, voire ne fonctionner qu’en électrique sur des distances courtes. De toutes les solutions c’est celle qui présente le surcoût le plus bas, mais aussi les économies en termes d’empreinte carbone les plus restreintes.

Les véhicules hybrides peuvent être rechargeables (PHEV ou EREV). Le véhicule conserve 2 motorisations : thermiques et électrique. La batterie utilisée pour la propulsion électrique peut être chargée sur une borne de recharge. L’utilisation en tout électrique est plus fréquente que sur un hybride non rechargeable, l’impact positif sur votre empreinte carbone est donc plus important.

Les technologies hybrides offrent les changements les moins contraignants dans votre exploitation, les surcoûts en CAPEX les plus faibles, mais aussi des économies en OPEX qui sont faibles et un gain sur votre empreinte environnemental limité.

Dans quels cas de figures Thluki conseils va vous recommander de sélectionner des véhicules hybrides ?

Pour déterminer lesquels des véhicules de votre flotte sont éligibles à l’hybride, Thluki conseils va calculer les écarts types de kilométrage journalier. L’utilisation cible est celle d’un usage irrégulier en termes de kilométrage journalier, avec une bonne proportion de parcours courts et d’utilisation à basse vitesse (centre-ville). Cette technologie existe principalement sur des véhicules légers mais peut se trouver sur des bus ou des poids lourds.

Le véhicule électrique est à la une de bien des magazines : voiture, utilitaire électrique, poids lourd électrique, cette énergie peut s’adapter à tous types de matériels. Le gain sur l’empreinte carbone de votre flotte dépendra fortement du mode de production de l’électricité. L’électricité française étant très décarbonée, un poids lourd électrique ou un utilitaire électrique offrira une baisse des émissions de GES très importante par rapport au même véhicule ICE. Le surcoût en CAPEX est assez élevé, mais peut être compensé par des subventions, des coûts en OPEX inférieurs et une valeur résiduelle supérieure, de sorte que votre TCO de véhicule électrique peut dans certains cas être inférieur que celui du même véhicule en essence ou diesel.

Il est important, avant de s’engager sur l’achat de véhicules électrique, de prévoir son alimentation : borne de recharge publique, borne de recharge en entreprise, recharge au domicile du collaborateur. Des solutions existent pour répondre à tous les cas de figure et Thluki conseils vous accompagnera dans le choix de la solution la plus adaptée à votre besoin (de la sélection du fournisseur à la modification de la car policy pour prévoir le remboursement des frais d’électricité à domicile dans le cas de voitures de fonction).

Un véhicule électrique va, dans bien des cas, nécessiter une adaptation de votre exploitation, un surcoût en CAPEX compensé par des économies en OPEX. Il va vous permettre un gain important sur l’empreinte carbone de votre flotte. Il nécessitera souvent de mettre en place une borne de recharge. Thluki conseils vous accompagne dans la rédaction du cahier des charges (norme NFC 15-100 et guide UTE 15-722, AC/DC, 22kWh, 50 kWh) et l’installation de ces bornes afin de vous assurer de la bonne adéquation entre votre besoin et ce qui est mis en place.

Dans quels cas de figures Thluki conseils va vous recommander de sélectionner des véhicules électriques ?

L’analyse du kilométrage journalier et annuel (moyenne, écart-type), ainsi que du cycle de temps de repos du véhicule (temps de stationnement et lieux des stationnements) et de la charge transportée va permettre à Thluki conseils de déterminer quels véhicules de votre flotte sont transitionnables à l’électrique.

Dans le cadre de l’élaboration d’une car policy (véhicules de fonction), le niveau hiérarchique n’est plus le seul critère, l’utilisation du conducteur va influer sur le choix de l’énergie. La question de la recharge sera traitée en même temps que celle de la car policy.

Encore très peu répandus, les véhicules hydrogène (qu’ils soient poids lourds, voitures ou utilitaires) offrent pourtant une véritable alternative 0 émission (en utilisation) très complémentaire de l’électrique. Thluki conseils vous accompagnera sur le choix de l’hydrogène, déterminant dans votre Bilan Carbone. Un hydrogène issu de vapocraquage de méthane aura un Bilan Carbone plus mauvais que le diesel. Un hydrogène issu d’électrolyse de l’eau peut avoir un Bilan Carbone favorable, à condition que l’électricité utilisée soit fortement décarbonée. Un hydrogène issu de thermolyse de biomasse pourra vous apporter un Bilan Carbone négatif.

Les solutions hydrogène sont encore très coûteuses, les réseaux de distribution peu développés. Thluki conseils vous accompagnera dans la mise en exploitation de véhicules hydrogène, qui nécessite de prendre en compte la disponibilité de la station, sa vitesse de chargement (60 ou 120 g/sec), son niveau de compression (350 ou 700 bars).

Dans quels cas de figures Thluki conseils va vous recommander de sélectionner des véhicules hydrogènes ?

Les véhicules hydrogènes sont particulièrement indiqués dans les cas où l’utilisation est 24/7 (par exemple des chariots élévateurs dans un entrepôt en 3×8, ou des bus qui roulent jours et nuits), les autonomies nécessaires ne sont pas réalisables en électrique, la charge utile nécessaire est élevée ou le véhicule doit alimenter des équipements annexes (grue, bras hydraulique, groupe frigorifique). Bien entendu le critère clé de décision sera la provenance de l’hydrogène.

Ils se nomment B100 (nom générique), Oléo 100, Altens et K9/M-energy (marques). Ces produits, issus de colza, sont composés d’esters méthyliques d’acides gras et font l’objet d’une définition et d’une normalisation au niveau européen. D’un point de vue Bilan Carbone ils permettent une réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 60% par rapport au gazole. Ils offrent aussi une amélioration de la qualité de l’air en réduisant jusqu’à 80% les émissions de particules fines et ultrafines.

D’autres carburants alternatifs sont actuellement en cours de développement : e-essence, e-diesel, e-gas, e-ethanol. Le principe commun est d’obtenir un carburant en synthétisant del’hydrogène vert et du CO2 :

• e-gas, en combinant de l’hydrogène avec du CO₂ pour obtenir du CH₄ synthétique
• e-diesel, l’hydrogène réagit avec le CO2 sous pression et à haute température pour donner du Blue Crude, de l’hydrocarbone
• e-essence, produit sur le même principe que l’e-diesel avec un procédé de raffinage différent
• e-ethanol, l’énergie solaire permet d’extraire de l’éthanol depuis du CO2

Tous ces procédés sont encore au niveau expérimental. Ils peuvent atteindre la neutralité carbone si l’électricité utilisée lors de leur production est décarbonée et que seule la quantité de CO2 précédemment absorbée lors de la production est émise.

Dans quels cas de figures Thluki conseils va vous recommander de sélectionner des véhicules à carburant alternatif ?

Le B100 permet la même souplesse d’utilisation que le diesel, son surcoût est léger, son approvisionnement doit être géré par l’entreprise. Le véhicule conserve par contre sa vignette crit’air. L’utilisation cible est donc un véhicule qui ne se rend pas en ZFE, qui a besoin d’un rayon d’action important, qui circule entre des sites éloignés de votre entreprise équipés de stations B100 (par exemple la ligne de nuit pour approvisionner un hub et de la distribution régionale en journée).